PGD2

Il est aujourd’hui possible de connaître les informations génétiques d’un embryon avant qu’il ne soit transféré dans l’utérus grâce au diagnostic génétique préimplantatoire (DPI, ou PGD en anglais).

Il était initialement indiqué en raison de l’âge avancé de la mère, qui peut être un facteur d’échec de la maternité, ou pour celles qui ont choisi d’avorter en raison de la détection d’une anomalie chromosomique sur l’embryon en cours de grossesse, comme le syndrome de Down (trisomie 21).

Il y a aujourd’hui de nouvelles indications au DPI, telles que :

  • Antécédents génétiques graves chez le père.
  • Fausses couches répétées.
  • Echecs de fécondations in vitro.
  • Anomalie du Caryotype.

Le Diagnostic génétique préimplantatoire intervient, après le processus de l’ICSI et au troisième jour de développement des embryons.  Le biologiste extrait 1 ou 2 celules de l’embryon avec la technique de micromanipulation. Il analyse ensuite leur noyaux en marquant lees chromosomiques avec des sondes fluorescentes, ou il amplifie les noyaux ADN de ces blastomères afin d’en analyser l’information génétique.

Seuls les embryons qui disposent du nombre correct de chromosomes et sont exempts d’anomalie sont choisis pour être transférés chez la mère. Le matériel génétique de l’embryon n’est en aucune façon altéré ou modifié lors du DPI.

L’embryon qui bénéficie de ce test continue de se développer et peut être implanté deux jours plus tard.